Cet article aborde la littérature féminine marocaine contemporaine comme espace de mémoire, de transmission et d’héritage féminin. Il s’intéresse aux œuvres d’autrices majeures telles que Fatema Mernissi, Leïla Slimani et Siham Benchekroun, en analysant comment elles utilisent l’écriture pour redonner voix aux expériences féminines, transmettre des valeurs et reconstruire un héritage culturel et identitaire souvent marginalisé ou occulté.
L’étude montre que la mémoire féminine devient un instrument de résistance aux silences sociaux et historiques, que la transmission intergénérationnelle est traversée par tensions et ruptures mais reste un vecteur de continuité, et que l’héritage littéraire constitue un espace de réinvention identitaire et de métissage culturel.
En combinant analyse littéraire, citations directes et réflexion critique, l’article démontre que l’écriture féminine marocaine n’est pas seulement un témoignage, mais un véritable acte d’émancipation et de créativité, où le passé se réinscrit dans le présent et inspire de nouvelles formes de subjectivité féminine.
