La Génération Z 212 avait largement bousculé la scène politique, académique et sociale au Maroc. Depuis son apparition, débats, tables rondes et interviews pullulent. Ils rassemblent des responsables politiques, des politologues, des sociologues et donnent la parole, de manière exceptionnelle cette fois-ci, aux jeunes pour parler de leurs aspirations, de leurs rêves et de leurs attitudes vis-à-vis de la gestion des secteurs axiaux de la vie sociale et politique.
Revoyant les différents points de vue qui analysent ce Collectif, cet article tentera de relire ce phénomène en l’inscrivant dans une perspective communicationnelle en empruntant les concepts d’espace public et de communication politique à Dominique Wolton. La caractérisation de ce mouvement mondial s’avère un passage nécessaire pour évoquer le cas marocain. Cela nous permettra de soulever les écueils communicationnels qui étaient derrière le surgissement de ce Mouvement et de proposer des pistes de réflexion palliant aux déficiences de la communication remarquées au niveau de la sphère politique et sociale du Maroc.
